Dans le combat pour la préservation de notre planète, la répression à l’encontre des défenseurs de l’environnement prend une nouvelle tournure inquiétante. Des militants sont maintenus en détention après avoir protesté devant les locaux d’Amundi, actionnaire majeur de TotalEnergies. Un symbole flagrant de la mainmise des grandes entreprises sur nos libertés.
Des défenseurs de l’environnement maintenus en détention
Plusieurs défenseurs de l’environnement ont été maintenus en détention après avoir protesté devant les locaux d’Amundi, un actionnaire majeur de TotalEnergies. Sur les 201 personnes interpellées lors de ce rassemblement, 188 ont été relâchées, tandis que 13 restent en garde à vue, selon le parquet de Paris.
Une action contre le géant pétrolier TotalEnergies
Ces militants pour le climat ont perturbé l’assemblée générale d’Amundi, reprochant à cette société d’être l’un des principaux actionnaires de TotalEnergies. Le géant pétrolier tenait sa propre assemblée générale dans le quartier d’affaires de la Défense, sous haute sécurité policière. Les manifestants exigeaient notamment l’abandon de certains projets en Ouganda, en Tanzanie, au Mozambique et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ainsi que l’arrêt de tout investissement dans de nouveaux projets fossiles.
Une vague d’interpellations et de gardes à vue
Les forces de l’ordre ont encerclé plusieurs centaines de militants, qui ont été placés en garde à vue pour « participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou dégradations ». Cependant, sur les 201 personnes interpellées, 186 ont vu leur procédure classée, soit pour « absence d’infraction », soit pour « infraction insuffisamment caractérisée », soit pour « irrégularité de la procédure ». Deux personnes ont même bénéficié d’une « contribution citoyenne » en remplacement des poursuites judiciaires.
Des réactions indignées
Suite à ces événements, l’association Extinction Rebellion et Attac ont vivement réagi, dénonçant une « répression brutale », une « privation de liberté abusive » et des « dispositifs policiers mis en œuvre » de manière abusive par la Préfecture de police. La société civile, mais aussi des personnalités politiques telles que Sandrine Rousseau et Manon Aubry, ont soutenu les manifestants dans leur lutte pour l’environnement.
La nécessité de protéger notre planète
Cette action de protestation souligne l’urgence de prendre des mesures pour protéger notre planète. Les défenseurs de l’environnement rappellent que l’Agence internationale de l’énergie recommande d’arrêter tout investissement dans de nouveaux projets fossiles. Il est nécessaire de réduire notre dépendance aux énergies polluantes et de soutenir activement la transition vers des énergies renouvelables et durables.
La détention de défenseurs de l’environnement après leur protestation devant les locaux d’Amundi, actionnaire de TotalEnergies, suscite l’indignation de la société civile. Cette action met en évidence la nécessité d’agir rapidement et efficacement pour protéger notre planète, en abandonnant les projets fossiles et en favorisant la transition vers des énergies propres. Il est crucial de soutenir les personnes engagées pour l’environnement et de faire entendre leur voix pour un avenir plus durable.