Le troisième jour du relayage de la flamme olympique pour les JO 2024 a été marqué par un incident surprenant : le chaudron a refusé de s’allumer ! Découvrez les détails de cet événement inattendu qui a captivé le public et les athlètes présents lors de ce moment symbolique.
Le troisième jour du relais de la flamme olympique marqué par le refus du chaudron de s’allumer
Samedi soir à Manosque, la nageuse Ophélie-Cyrielle Etienne, médaillée de bronze sur le relais 4 × 200 m nage libre à Londres en 2012, a tenté à deux reprises, sans y parvenir, d’allumer le chaudron. Cette troisième étape dans les Alpes-de-Haute-Provence, qui jusque-là se déroulait sans accroc, a été marquée par ce problème technique inattendu.
Le chaudron olympique, un grand anneau allumé chaque soir tout au long du parcours de la flamme, a refusé de s’embraser samedi 11 mai au soir. Malgré les précédents allumages réussis à Marseille et à Toulon, le chaudron est resté éteint à Manosque, malgré les tentatives de la nageuse. Qui aurait pensé qu’un simple problème technique viendrait perturber ce parcours sans encombre ?
Le comédien Charles Berling avait procédé à l’allumage du chaudron vendredi à Toulon, lors de la deuxième journée du relais. C’est après le footballeur Didier Drogba, ancienne star de l’Olympique de Marseille, qui avait allumé le chaudron au Stade-Vélodrome la veille.
Incarner les « valeurs d’unité des Jeux »
Le relais de la flamme, qui se poursuivra jusqu’au 26 juillet à Paris, avait jusque-là été un succès. Samedi, la flamme a traversé les Alpes-de-Haute-Provence sans encombre, allant de Moustiers-Sainte-Marie à Manosque. Elle a également fait un passage remarqué à Sisteron, où des grimpeurs de la Fédération d’escalade ont contribué à un relais collectif.
Le relais compte de nombreux relayeurs anonymes, représentant la diversité du sport en France. Des agents de la fonction publique, des militants associatifs, mais aussi des personnalités telles que la drag queen française Miss Martini, ont porté la flamme. Tous souhaitent incarner les « valeurs d’unité des Jeux olympiques » et contribuer à la réussite de cet événement international.
Au total, le parcours de la flamme olympique impliquera dix mille « éclaireurs » dans quatre cents villes françaises. Le relais prendra fin le 26 juillet avec l’embrasement de la vasque lors de la cérémonie d’ouverture des JO 2024 de Paris. Ces Jeux, les troisièmes à Paris après 1900 et 1924, promettent d’être un événement exceptionnel où sport, diversité et unité seront à l’honneur.