Pascal Praud critique l’exclusion de Raphaël Glucksmann du défilé du 1er mai
Le journaliste Pascal Praud a exprimé son désaccord dans son émission « L’heure des pros » sur CNews concernant l’incident qui a empêché Raphaël Glucksmann, candidat PS-Place publique, de rejoindre la manifestation du 1er mai à Saint-Étienne.
Des perturbations lors de la manifestation
Alors que les manifestations du 1er mai se déroulaient dans toute la France, Raphaël Glucksmann a été empêché de rejoindre le cortège à Saint-Étienne suite à des jets de peinture et des invectives de la part d’une cinquantaine de personnes. Certaines d’entre elles scandaient des slogans tels que « Glucksmann casse-toi » ou « Palestine vivra ». Face à cette hostilité, le politique a finalement décidé de renoncer à participer à la manifestation.
La réaction indignée de Pascal Praud
Dans son émission, Pascal Praud a exprimé son indignation face à cet événement en soulignant le paradoxe de la situation. Il a déclaré : « Visé par des gens de gauche alors qu’a priori, il est de gauche ». Le journaliste a qualifié cet acte de « sidérant » et a dénoncé la haine qui l’animait. Il a également pointé du doigt la contradiction de ces individus se revendiquant de gauche et d’extrême gauche, mais manifestant une haine envers un homme politique de gauche. Ses chroniqueurs ont également été invités à réagir à cet incident.
Des réflexions sur la jeunesse et la généralisation
Véronique Jacquier, journaliste présente lors de l’émission, s’est inquiétée du fait que ces actes hostiles aient été perpétrés par de jeunes individus. Elle considère que cela en dit long sur une génération. Cependant, Pascal Praud a nuancé cette analyse en rappelant qu’il ne s’agit que d’une minorité représentant environ 100 personnes et qu’il ne faut pas généraliser en attribuant ces attitudes à toute une génération. Il a qualifié ces personnes de « pauvres diables ».
La réaction de Raphaël Glucksmann
Plus tard dans la journée, Raphaël Glucksmann a réagi sur les réseaux sociaux en pointant du doigt la responsabilité des Insoumis, sans les nommer directement, dans ces attaques qu’il considère comme le résultat d’une haine et de calomnies orchestrées à son encontre. Il a affirmé que la violence ne passera pas.
Cet incident soulève des questions sur la liberté de manifester et la tolérance au sein d’un même camp politique. La critique de Pascal Praud met en lumière les tensions et les divisions qui peuvent exister au sein de la gauche française.