Contrôlé positif et suspension pour Mouhamadou Fall
Le sprinteur français Mouhamadou Fall ne pourra pas participer aux Jeux olympiques de Paris dans la discipline de l’athlétisme. En effet, le sportif s’est vu notifier une suspension de neuf mois par la commission des sanctions de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) suite à un contrôle positif à un stimulant interdit, l’heptaminol, lors des championnats de France.
Thèse de la contamination
Mouhamadou Fall s’est défendu en plaidant une contamination accidentelle par des compléments alimentaires. Selon lui, ces compléments contenaient de l’octodrine, un métabolite de l’heptaminol. L’athlète affirme ne pas avoir eu connaissance de la présence de cette substance interdite.
Une décision contestée
La décision de suspension a été vivement contestée par l’avocat de Mouhamadou Fall, Mᵉ Christophe Ayela. Il estime que cette sanction est injuste, arguant que le sprinteur a été victime d’une contamination involontaire. Selon l’avocat, Mouhamadou Fall n’a jamais eu recours au dopage et a fait preuve de bonne foi dans cette affaire.
Conséquences sur la carrière du sprinteur
Cette suspension de neuf mois a des conséquences désastreuses sur la carrière de Mouhamadou Fall. En tant que quadruple champion de France sur 100 mètres, il était considéré comme un sérieux prétendant pour les Jeux olympiques de Paris. Privé de cette opportunité, le sprinteur voit ses ambitions anéanties.
Appel possible auprès du Conseil d’Etat
Même si la suspension a été prononcée, Mouhamadou Fall a la possibilité de faire appel auprès du Conseil d’Etat. Son avocat envisage cette option pour tenter de faire annuler la décision de la commission des sanctions de l’AFLD.