Une demande de destruction massive
La société Nestlé Waters a annoncé avoir détruit par précaution deux millions de bouteilles de sa marque Perrier, suite à une demande des services de l’Etat. Cette décision fait suite à la découverte de bactéries d’origine fécale dans l’un des puits exploités par la firme suisse, situé à Vergèze dans le Gard.
Une mesure de précaution sanitaire
Cette destruction a été effectuée à la demande des services de l’Etat, qui, en raison de l’incertitude quant aux risques sanitaires liés à la qualité de l’eau minérale naturelle, ont demandé à l’exploitant de détruire l’ensemble des produits des lots d’eau minérale naturelle fabriqués sur la ligne concernée au cours de la période du 10 au 14 mars.
Le contexte de pression sur Nestlé
Cette demande de destruction massive est un nouvel épisode dans le contexte de pression que traverse Nestlé, propriétaire en France des marques Perrier, Vittel, Contrex et Hépar. Depuis fin janvier, le groupe a admis avoir utilisé des traitements interdits pour les eaux minérales, afin de garantir une consommation sans risque. Suite à cela, des captages d’eau minérale naturelle non conformes ont été fermés ou déclassifiés en eau rendue potable par traitement, aussi bien dans les Vosges que dans le Gard.
Une vérification des critères de qualité trompeuse
Avant la fermeture des captages d’eau, il a été révélé que l’exploitant dissimulait les traitements interdits en vérifiant les critères de qualité microbiologique et chimique après ceux-ci. Cette révélation a renforcé la défiance des autorités et la méfiance envers les produits de Nestlé Waters, poussant l’Etat à prendre des mesures de précaution importantes telles que la demande de destruction massive de bouteilles de Perrier.