Un décret inattendu et contesté
Il y a quelques jours, un décret signé par la ministre de la Culture a autorisé la publicité télévisuelle faisant la promotion des livres sur les chaînes publiques de la TNT. Cette décision a pris de court l’industrie de l’édition qui ne l’attendait pas et ne l’avait pas réclamée.
Une mesure contestée par les éditeurs
Dès l’annonce de ce décret, de nombreux acteurs de l’industrie de l’édition se sont opposés à cette mesure. Les grands éditeurs, tels que Hachette, Editis, Gallimard ou encore Média-Participations, ont demandé l’abrogation du décret. Les éditeurs indépendants ont également exprimé leurs craintes.
Des craintes partagées
Les éditeurs craignent que la publicité télévisuelle ne soit pas adaptée au secteur du livre. En effet, promouvoir un livre par le biais d’un spot publicitaire de quelques secondes pourrait être insuffisant pour transmettre toute la richesse d’un ouvrage. De plus, ils redoutent que cette publicité ne favorise que les best-sellers au détriment des œuvres plus confidentielles.
Les éditeurs indépendants, quant à eux, sont particulièrement préoccupés par les coûts élevés de la publicité télévisuelle. Ils estiment ne pas avoir les ressources financières suffisantes pour rivaliser avec les grands groupes éditoriaux. Ils craignent donc une concentration du marché du livre et une diminution de la diversité et de la qualité des publications.
La nécessité de trouver des alternatives
Plutôt que de se tourner vers la publicité télévisuelle, l’industrie de l’édition met en avant l’importance de développer d’autres moyens de promotion du livre. Les éditeurs suggèrent notamment de renforcer les partenariats avec les libraires, d’organiser des événements littéraires ou encore de miser sur le digital et les réseaux sociaux.
L’industrie de l’édition affiche un franc rejet de la publicité télévisuelle pour promouvoir les livres. Les éditeurs estiment que cette mesure ne correspond pas aux spécificités du secteur et craignent les conséquences néfastes sur la diversité et la qualité des publications. Ils appellent donc à trouver des alternatives plus adaptées pour promouvoir la lecture et le livre.