L’Alfa Romeo change le nom de son modèle produit en Pologne suite à la controverse en Italie
Le constructeur automobile Alfa Romeo a décidé de changer le nom de son dernier modèle, initialement baptisé « Milano », en raison d’une controverse en Italie. En effet, le SUV 100% électrique, qui devait rendre hommage à la ville d’origine du constructeur italien, sera finalement produit en Pologne. Cette décision avait provoqué une vive réaction du ministre italien de l’Industrie, remettant en cause la conformité de la production en Pologne avec la législation italienne.
Afin de calmer les tensions, le PDG de Stellantis, maison-mère d’Alfa Romeo, Carlos Tavares, a annoncé que le véhicule serait désormais appelé « Junior ». Cette décision vise à apaiser les craintes en Italie et à promouvoir un climat de détente.
La décision de rebaptiser le modèle « Milano » en « Junior » a été prise après des discussions internes au sein de l’entreprise. Carlos Tavares a souligné que le nom « Junior » avait déjà connu un grand succès dans l’histoire d’Alfa Romeo, notamment avec le modèle GT Junior.
Cette controverse entre Alfa Romeo et l’Italie s’inscrit dans un contexte plus large de tensions entre Stellantis et le pays transalpin. La fusion entre PSA et Fiat-Chrysler (FCA) pour former Stellantis a suscité des inquiétudes quant à l’avenir de l’industrie automobile italienne. La présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, a exprimé des critiques quant aux conséquences de cette fusion.
La décision de changer le nom du modèle produit en Pologne montre la volonté de Stellantis de respecter les sensibilités italiennes et d’apaiser les tensions. Carlos Tavares a souligné que la marque Alfa Romeo était chère au cœur de l’entreprise et que l’objectif était d’éviter tout affrontement inutile.
En choisissant le nom « Junior » pour ce nouveau modèle, Alfa Romeo espère également capitaliser sur le succès passé du nom et attirer l’attention des passionnés de la marque. Ce choix stratégique vise à renforcer la marque et à promouvoir un climat de confiance avec les consommateurs.
Il reste à voir maintenant comment cette décision sera perçue par le public et si le modèle « Junior » rencontrera le succès escompté sur le marché.