La Chine utilise des stratégies trompeuses pour importer du cuivre russe malgré les sanctions en le déclarant comme de la ferraille
Alors que les sanctions économiques imposées par l’Occident à la Russie se renforcent, la Chine se positionne de plus en plus comme le principal soutien de l’industrie lourde russe. Dans cette quête de contournement des sanctions, la Chine utilise des stratégies trompeuses pour importer du cuivre russe en le déclarant comme de la ferraille.
Le maquillage des importations
Selon une révélation de l’agence de presse Reuters, une partie du cuivre importé de Russie est déchiquetée dans la région frontalière chinoise du Xinjiang, afin de le faire passer pour de la ferraille. Cette opération permet aux entreprises chinoises d’acheter le cuivre sans être soumises aux taxes d’importation, qui s’élèvent à 4% pour les bobines de cuivre. En déclarant ces importations comme de la ferraille russe, elles bénéficient donc d’une exemption fiscale.
Ce camouflage des importations de cuivre russe est une stratégie bien calculée de la part de la Chine, qui cherche à préserver ses relations économiques avec la Russie tout en évitant les répercussions des sanctions. En utilisant ce subterfuge, la Chine renforce sa position de premier soutien de l’industrie lourde russe, et démontre sa capacité à contourner les mesures restrictives imposées par l’Occident.
Les enjeux politico-économiques
Cette utilisation de stratégies trompeuses pour importer du cuivre russe soulève une série d’enjeux politico-économiques. D’une part, cela remet en question l’efficacité des sanctions économiques imposées par l’Occident à la Russie, si elles peuvent être aussi facilement contournées par des partenaires économiques comme la Chine.
D’autre part, cela met également en lumière les relations étroites entre la Chine et la Russie, qui se renforcent malgré les pressions internationales. La Chine a tout intérêt à maintenir une relation commerciale solide avec la Russie, notamment en ce qui concerne les importations de matières premières nécessaires à son industrie lourde. Cette complicité entre les deux pays soulève des questions sur l’équilibre des pouvoirs économiques à l’échelle mondiale.
Les conséquences à long terme
Les stratégies trompeuses utilisées par la Chine pour importer du cuivre russe en le déclarant comme de la ferraille ont des conséquences potentielles à long terme. D’un point de vue économique, cela crée une distorsion du marché mondial du cuivre, avec des conséquences sur les prix et la concurrence.
D’un point de vue politique, cela affaiblit également l’influence de l’Occident dans le contexte des sanctions contre la Russie. Si la Chine parvient à contourner les mesures restrictives avec de telles facilités, cela remet en question la crédibilité de ces sanctions et met en danger la cohésion internationale dans la lutte contre les régimes non conformes.
La Chine utilise des stratégies trompeuses pour importer du cuivre russe en le déclarant comme de la ferraille, afin de contourner les sanctions économiques imposées par l’Occident à la Russie. Cette manoeuvre démontre la complicité croissante entre la Chine et la Russie, ainsi que les limites des mesures restrictives mises en place par l’Occident. Les conséquences de telles pratiques sont à la fois économiques et politiques, et remettent en question l’équilibre des pouvoirs à l’échelle mondiale.
